Je dédie ce livre
— À ma chère épouse Lydia, femme d’une exceptionnelle beauté. D’abord parce qu’elle a bien voulu se marier avec moi en 1979, ce dont je lui suis reconnaissant ; ensuite parce qu’elle m’a posé, à notre retour de France, les questions qui m’ont poussé à envisager la rédaction d’un troisième roman Ā.
— À Jacques Sadoul, directeur littéraire des Éditions J’ai Lu qui assurent la publication du Monde des Ā et des Joueurs du Ā en France. Il m’avait plusieurs fois vivement conseillé d’écrire la suite… sans succès, jusqu’au séjour que nous fîmes à Paris, il y a deux ans, et au cours duquel il exhorta ma femme à me persuader d’écrire un troisième roman Ā.
— À Frederik Pohl qui, alors qu’il dirigeait la revue Galaxy, fut le premier à me demander d’écrire une suite aux deux premiers Ā.
— Au regretté John W. Campbell Jr qui, lorsqu’il était directeur d’Astounding Science Fiction (devenu Analog), publia en feuilleton Le Monde des Ā en disant que c’était « un classique comme on n’en lit qu’une fois tous les dix ans ». On était alors en 1945. Plus tard – en 1948 –, il publia également la suite des Joueurs du Ā, toujours en feuilleton.
— Au regretté Jack Goodman, directeur de Simon and Schuster, qui publia une édition revue et corrigée du Monde des Ā en 1948, premier roman de science-fiction de l’après-guerre à paraître en édition cartonnée chez un grand éditeur.
— À Don Wollhem qui, en tant que directeur d’Ace Books, a publié la première édition de poche du Monde des Ā en 1953, puis plus tard des Joueurs du Ā sous le titre The Pawns of Null-A. Wollhem est aujourd’hui le directeur de Daw Books, Inc.
— À Berkley Pub. Co, qui racheta les droits en publication de poche du Monde et des Joueurs, et qui depuis n’a pas cessé de les publier.
— Au comte Alfred Korzybski, le mathématicien polonais qui formula les concepts de la Sémantique générale, sur lesquels sont fondés mes romans Ā. Science and Sanity[1], l’œuvre majeure de Korzybski, a été publié pour la première fois en 1933, avec en sous-titre : « Introduction aux systèmes non-aristotéliciens et à la Sémantique générale ». Le comte est mort en 1950.